1926

L'assemblée générale est fixée au 19 février 1926 et le concert au 27 du même mois.

Le comité est heureux d'apprendre que M. Roussel sera parmi nous à cette date, et on fera au théâtre une causerie sur un sujet bien à la portée de tout le monde, amateurs et profanes : qu'est-ce que la radiophonie, comment établit-on une liaison entre un orateur et des milliers d'auditeurs.

Lors de cette assemblée générale, nous avons la satisfaction de constater que nos finances n'ont jamais été aussi prospères.

Sont réélus :

-                    Président : M. Chevalier

-                    Secrétaire Général : M. Ribolet

-                    Trésorier : M. Hervé

Le montant un peu élevé des cotisations empêche paraît-il quelques membres ou quelques étrangers à notre club de rester des nôtres ou de venir à nous, et nos finances étant en meilleur état, il est décidé de modifier l'article 7 ainsi qu'il suit :

 « La société comprend des membres bienfaiteurs, des membres honoraires, et des membres actifs.

Sont membres bienfaiteurs les membres qui par leur apport financier contribuent à la rapide prospérité du club.

Sont membres honoraires les membres qui payent la cotisation annuelle de 10 francs.

Sont membres actifs les membres qui payent la cotisation annuelle de 12 francs et ont acquitté le droit fixe d'entrée de 5 francs »

Le déficit de la soirée du 27 février 1926 a été de 330 francs. Pour que l'Oeuvre d'Art ne soit pas la seule société à supporter cette perte, la délégation du RCA offre la somme de 200 francs. Le directeur de l'Oeuvre d'Art, très touché, remercie chaleureusement M. Chevalier.

 A la réunion du 12 mai 1926, on attend le transformateur du poste émetteur qui a besoin d'être « rebobiné ».

Le 23 avril 1926, la construction du poste émetteur est commencée. Le fil pour le bobinage du transformateur reçu dernièrement n'étant pas de section convenable a été retourné. Les travaux sont de ce fait interrompus.

La maison Grammont a promis deux lampes de 20W pour le poste émetteur. M. Hervé sera chargé de le leur rappeler.

D'autre part, M. Jolly pensait pouvoir installer au nom du RCA des amplificateurs et haut-parleurs sur les champs de courses, ce qui aurait été une bonne réclame pour la société. La maison à qui il s'est adressé loue bien des appareils mais les fait accompagner par des employés chargés de la manoeuvre.

 A la réunion du 25 juin 1926, après entente avec l'abbé Valton, celui-ci vient demander au RCA de vouloir bien mettre une fois par mois sa salle de réunion à la disposition de Jeunesses. Cette société s'engage d'ailleurs à participer aux frais (location, nettoyage, etc...). Plusieurs sociétés de la ville ne disposent que d'une salle de réunion. Le comité du RCA se basant sur ces précédents ne voit aucun inconvénient à ce qu'un autre groupe s'installe dans le local de l'hôtel de Mauroy les jours où le RCA ne s'y trouve pas.

Il est entendu, l'article 3 des statuts du RCA interdisant toutes discussions politiques et religieuses au cours des réunions, qu'aucune affiche ne devra pénétrer dans la salle.

L'accord étant fait sur ce point, il est décidé de donner l'hospitalité une fois par mois aux Jeunesses Patriotes.

 Dès le mois d'octobre, les cours de lecture aux sons seront reprit par M. Jolly, assisté par quatre autres OM, afin de pouvoir se relayer. Un tableau de roulement sera affiché dans la salle de réunion.

Ce 10 septembre 1926, M. Chevalier, avant de lever la séance, pria les membres du comité de réfléchir sur les moyens qu'on pourrait employer pour faire de la propagande.

 A la réunion du comité du 15 octobre 1926, M. Chevalier expose ses idées en vue d'un concours entre les amateurs du département; il demandera d'ailleurs à ce sujet des instructions au RC de Tourcoing qui organise un concours semblable, ainsi qu'à M. Roussel. A l'issue des récompenses il y aurait un banquet et dans la soirée un bal à l'Hôtel de Ville.

Les membres du comité ne partageant pas tous les idées du Président, il sera question de ce projet à l'une des prochaines réunions, quand M. Chevalier aura les renseignements qu'il espère obtenir.

 Ces informations ne tardèrent pas à lui parvenir, puisqu'à la réunion du 19 novembre 1926, le Président donne lecture d'une réponse de M. Roussel au sujet du concours de TSF, et de la lettre du RC de Tourcoing qui donne des précisions sur le règlement de leur concours.

 Chevalier pense demander pour la fête annuelle de la société la salle du Conservatoire. Le comité, espérant que la dépense qui pouvait en résulter ne serait pas excessive, donne pleins pouvoirs à M. Chevalier auprès du directeur du Conservatoire pour qu'une entente puisse se faire le plus tôt possible.

 



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